La biométrie, avec ses promesses de sécurité et de commodité, a pris une place considérable dans nos vies. Des empreintes digitales à la reconnaissance faciale, en passant par la reconnaissance de la voix et de l'iris, cette technologie est désormais omniprésente dans nos systèmes de sécurité, nos appareils mobiles et plus encore.
Cependant, il est essentiel de reconnaître que l'utilisation de la biométrie comporte des limites. Toutes les vulnérabilités reposent sur le fait que la biométrie implique l'enregistrement préalable de données personnelles dans une base de données, et ensuite leur comparaison directe au moment de la vérification biométrique. Si ces données personnelles peuvent être collectées par d'autres moyens, elles deviennent donc traçables et peuvent être utilisées pour usurper l'identité en trompant la technologie biométrique.
Voici quelques limites de la biométrie :
=> Vulnérabilité à la falsification : La biométrie peut être contournée grâce à certaines techniques devenues de plus en plus sophistiquées. Par exemple, l'utilisation d'empreintes artificielles pour déjouer les lecteurs ou de masques pour tromper les systèmes de reconnaissance faciale. De plus, l'IA générative est déjà capable de duper la biométrie… et elle continuera à le faire de manière plus efficace à l'avenir.
=> Vulnérabilité au vol de données : Les données biométriques, qu'elles soient chiffrées ou non, sont extrêmement difficiles à récupérer une fois compromises. Contrairement à un mot de passe ou à un code NIP, vous ne pouvez pas simplement changer votre empreinte digitale ou votre visage en cas de vol de données biométriques. Les conséquences du vol de telles données peuvent être durables et graves pour les individus concernés.
À la différence de ces méthodes classiques, la technologie Veintree ne peut pas être considérée comme une technique biométrique conventionnelle car elle n'est pas traçable. Elle transforme les caractéristiques physiques internes de la main d’une personne, enregistrées instantanément lors de l'enrôlement, en des fonctions mathématiques spécifiques, chiffrées et anonymes qui servent de serrure numérique. Même si des pirates informatiques (ou « hackers ») venaient à s’emparer du code formant cette serrure, ils seraient incapables de l’exploiter.
En effet, pour ouvrir de telles serrures numériques, seule la main physique de la personne à l'origine de la serrure fonctionne comme clé. Et puisque cette clé chiffrée est légèrement modifiée à chaque utilisation, chaque version demeure unique et ne peut servir qu'une seule fois, et seulement par la même personne.
Cette approche mathématique novatrice garantit que les données personnelles ne sont ni nominatives, ni stockées, ni susceptibles d'être compromises ou réutilisées. Il s'agit donc d'une technologie inspirée de la biométrie, mais qui repose entièrement sur des principes mathématiques. Elle peut être appliquée à tous les accès numériques ou physiques, professionnels ou privés, sans que les fonctions mathématiques créées ne se ressemblent. Seule la portion du corps du possesseur qui a créé la serrure reste commune.
C'est ce que nous appelons une serrure universelle dont vous êtes la clé.